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Manifestation et conférences à Bruxelles

mercredi 14 avril 2004, par Gérald Sédrati-Dinet (gibus)

Série de manifestations à Bruxelles pour la liberté de l’accès aux infrastructures de l’information, comprenant la préparation à une conférence universitaire, des spectacles de rue, une marche du Parlement vers le Conseil et la Commission, une conférence de presse, une assemblée générale de la FIII, un dîner avec des Membres du Parlement européen et leurs équipes et une conférence des Verts/ALE au Parlement.

 Objectif

faire du thème des infrastructures de l’information une question politique dans la campagne électorale pour l’élection du Parlement, créer un modèle à reproduire dans les campagnes nationales.

 Date, lieu, organisateurs

les 14 et 15 avril 2004

Bruxelles / Parlement européen / Salle ASP AG2 (avec traduction simultanée)

Le premier jour est organis� par la FFII, le second par le Groupe Verts/Alliance libre européenne au Parlement européen.

 Comment participer

aelwiki : logistique de la manifestation et des conferences
vous pouvez participer et aider Benjamin Henrion à organiser ces manifestations en éditant ce site wiki

 Agenda du 14/04/2004

Cette partie est organisée par la FFII.

 Agenda du 15/04/2004

Cette partie est organisée par le groupe Verts/ALE.

 Soutenu par

  • Open Society Institute
  • MERIT International Institute of Infonomics
  • Opera Software Inc
  • Magix Software Inc
  • Ada Core Inc
  • ACT Europe Inc
  • Strakt AB
  • Python Business Forum
  • Virtueller Ortsverein der SPD
  • Temps R�els (PSF)

 Compte-rendu

Les opposants aux brevets logiciels remontent en force sur le ring

Mercredi 14 avril, des centaines de soleils de baudruches jaunes ont illuminé le ciel bleu de Bruxelles. Vêtus des mêmes couleurs, plus de 600 manifestants contre la directive européenne sur la brevetabilité des logiciels ont défilé, à l’appel de la FFII, autour des institutions européennes dans une marche pacifique ponctuée de spectacles. Rassemblant plus de 25 pays différents (Autriche, Australie, Belgique, Chypre, République Tchèque, Allemagne, Danemark, Estonie, Espagne, Finlande, France, Grande-Bretagne, Grêce, Hongrie, Irlande, Italie, Lituanie, Luxembourg, Lettonie, Pays-Bas, Norvège, Pologne, Portugal, Suède, Slovénie, Slovaquie), la participation a été encore plus importante que lors de la manifestation précédente en août dernier avant le vote du Parlement européen.

Lors de ce vote, le Parlement avait fortement amendé la proposition de directive émanant de la Commission européenne, redéfinissant clairement la non-brevetabilité du logiciel. C’est donc tout naturellement dans l’enceinte du Parlement que la manifestation s’est poursuivie par une série de conférences dans un auditorium archi-bondé (Plus de 250 auditeurs ). Les interventions des orateurs ont toutes été de très haut niveau, dénonçant tant les conséquences désastreuses des brevets logiciels pour l’économie et la liberté des citoyens que le danger planant sur la démocratie européenne.

En effet, les amendements votés en septembre par les élus du Parlement sont aujourd’hui complétement ignorés par le Groupe de travail technique du Conseil de l’UE et par la Commission européenne, préférant favoriser les intérets économiques dominants des multinationales du secteur des Technologies de l’information et des télécommunications (TIC). Les discours de David Ellard, en charge du dossier à la Commission européenne, et de David Sant, de l’Office européen des brevets, ont particulièrement illustré cet aveuglement vis-à-vis des arguments des anti-brevets logiciels.

Le lendemain a été ponctué par un échange entre des militants du logiciel libre venus de toute l’Europe, avec une présence remarquée d’habitants des nouveaux pays entrant dans l’Union européenne, très sensibilisés aux atouts des logiciels libres et à la menace que les brevets logiciels font planer sur eux. Lors de cette journée organisée par le Groupe des Verts, quelques parlementaires européens ont également souhaité « libérer leur ordinateur » en remplaçant par des logiciels libres leur système d’exploitation Windows et d’autres applications propriétaires (avec l’aide du Groupe d’utilisateurs de Linux bruxellois).

Rendez-vous est donc donné pour la suite de ce second round avec des conférences en Slovénie et en Pologne ces prochaines semaines, puis un travail d’éductation de l’opinion lors des élections du Parlement européen en juin, et lors de la seconde lecture de la directive cet automne.

 Liens