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Des multinationales soutiennent l’adoption de formats ouverts par le gouvernement français
vendredi 16 juin 2006
Paris et Washington, le 16 Juin 2006 — Dans une lettre adressée au directeur de la DGME (Direction générale de la modernisation de l’État), Ed Black, le président de la Computer & Communications Industry Association (CCIA), soutient fermement les récentes initiatives au sein du Référentiel Général d’Intéropérabilité (RGI). En particulier, la CCIA accueille avec un grand enthousiasme la proposition d’adoption du format Open Document (ODF) en tant que standard gouvernemental en France.
La CCIA est une association à but non lucratif d’entreprises industrielles informatiques et de télécommunication, employant plus de 600 000 salariés et générant des revenus annuels supérieurs à 200 milliards de dollars. Elle compte parmis ses membres des noms aussi prestigieux que Fujitsu, Kodak, Nortel, Microsoft, Oracle, Redhat, Sabre, Sun Microsystems ou Yahoo !.
Durant les débats concernant la directive sur les brevets logiciels, la CCIA avait soutenu des positions allant dans le sens de la lutte menée par la FFII. Fort de son expérience aux États-Unis, Ed Black avait notamment envoyé à tous les eurodéputés une lettre en juin 2005, accompagnée d’un rapport de la Federal Trade Commission, pour les alerter sur les dangers causés par les brevets logiciels
Aujourd’hui, dans sa lettre au directeur de la DGME en France, la CCIA salue la décision d’adopter un standard ouvert tel qu’ODF. Selon Ed Black, « ODF sera d’un grand apport pour encourager l’innovation au sein du gouvernement et au-delà. Les standards ouverts minimisent les barrières à l’entrée, garantissent une concurrence pleine, non faussée et ouverte, et obligent les éditeurs à rivaliser sur la qualité, la conception, le service et la performance, au lieu de le faire sur la conception de formats de fichier incompatibles. Pour faire court, les standards ouverts tels qu’ODF améliorent tout à la fois le bien-être du gouvernement, du marché et des consommateurs. La nature non propriétaire de ces standards signifie que tout un chacun est libre de les utiliser. Cette ouverture s’est avérée essentielle pour leur adoption à grande échelle et a abouti en dernier lieu à la création des logiciels, des services et des modèles d’affaires basés sur Internet et le Web. ».
Cette démarche de la France s’inscrit dans la lignée d’actions au Danemark, en Norvège, en Thaïlande ou dans l’État du Massachussetts pour l’adoption de standards ouverts.
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